J'ai remis il y a 2 jours la greffe au soleil de fin de journée (toujours à l'intérieur) : erreur.....La pauvrette a pris un coup de chaud et ne s'en est pas bien remise. Il faut dire que le soleil de ces derniers jours était assez redoutable. Il fait près de 25°C dans le séjour dans la journée et en dépit de sa cloche en bouteille plastique, les feuilles piquent un peu du nez. A suivre.

A gauche, une première greffe (je ne me souviens plus de quelle variété....) par perforation latérale, réalisée il y a 3 jours. J'ai sectionné la tige principale ce matin. A droite, une autre greffe réalisée ce matin (variété type cherokee chocolate), la tige principale est toujours en place. Après consultation ici, il s'avère qu'il faut sectionner la tige 2 jours avant....

Je vais essayer de greffer quelques pousses de bloody butcher par cette technique sur des branches secondaires de pieds de tomate de type cerise ou cocktail, histoire de voir!

Tout va bien chez les amis Pascal et Bernie, où les bloody butcher sont également en tête (ci-dessous à gauche). Les tomates cerises ont été mis en pot (au centre) et semblent bien en forme, excepté une variété qui doit donner des tomates cerises bleues. Les feuilles sont enroulées comme on voit sur la photo ci dessous à droite. En fait, c'est un phénomène très souvent observé mais assez inexpliqué, qui ne semble pas nuire à la production, si on en croit ce fil de discussion sur tomodori. Je l'observe aussi régulièrement, certaines variétés semblant plus sensibles que d'autres (notamment Noire de Crimée), dont les feuilles du bas sont également enroulées

Une quarantaine de plants de Pascal sont partis chez les amis Michel et Sylvie, tomate-addict de Rampillon, charmant petit village près de Provins. Quelques photos des évadées de Canne-Ecluses, qui se portent au mieux (à gauche bloody butcher avec tomates déjà formées, à leur droite, coeur de boeuf). Elles tiennent compagnie à des betteraves, courges qui sont bien démarrées . Cultures réalisés sur un film géotextile: le grand art.

Une belle photo de trichomes en microscopie électronique ici.

Ci-dessous, à gauche, l'avancement des bloody butcher. A droite, les premières Roma (merci Guillaume et Aline), qui ont déjà la forme attendue.

Pour finir en beauté, une photo d'une petite tonnelle, avec rosier ancien ("la fraicheur") et clématite en fleurs (Mme Julia Correvon). 

Toujours à Canne-Ecluses, gros plan sur une roma en pot pour Sylvie, les bloody butchers sont toujours en tête (2 photos du centre), les tomates cerises bleues...sont bien bleues en dépit des feuilles enroulées et dans l'ensemble, ça pousse très bien et c'est bien parti pour une très belle saison 2017!

Du côté de Charlieu, les tomates de ma soeur Brigitte et son conjoint Yves: petit écart de croissance entre les plants de Vitry et ceux de Neuilly Plaisance, mais sous peu, cela devrait s'estomper. En tout cas, tout cela a fière allure et les premières tomates sont déjà là. Tout à droite, la tomate de Serbie qui fait ses premiers boutons de fleurs.

A vitry, ça pousse toujours fort, à ce train là on sera en haut des tuteurs dans moins de 15 jours....Les premières cornues andines (qui peinent un peu chez moi) se forment, au centre ci dessous, une grappe de tomate "Marmande". Le rosier "la fraicheur" toujours en pleine floraison. Première tournée de gelée de groseilles ce week end.

Une araignée très "design" qui rassemble par 2 ses pattes d'où cet aspect triangulaire, veille sur sa couvée qui a éclos sous une feuille de groseillier. Apparemment, les jeunes n'ont pas encore la maitrise de ce camouflage. Je n'avais jamais vu/remarqué cette espèce d'araignée jusqu'ici. J'ai contacté Pierre, qui tient un site d'identification d'araignées et qui m'a vite répondu (merci!) qu'il s'agissait d'une araignée bien connue "Pisaura mirabilis". Mirabilis car admirable de dévouement pour sa progéniture..

Le site de reconnaissance des araignées belges et françaises : ici

Toujours beau et sec et malgré mes résolutions hivernales, j'arrose environ tous les deux jours. Il y a presque chaque jour une brise assez soutenue qui dessèche très rapidement la terre. Ajoutée à la chaleur anormalement élevée pour la saison, les besoins en eau sont forts. J'ai vu sur Tomodori je crois, que certains préconisent d'arroser jusqu'à la formation des tomates et quand tous les bouquets sont formés, de diminuer voire stopper les arrosages afin de concentrer les tomates en sucre. A voir....

Etant donné les fortes chaleurs annoncées, j'ai mis un coup de bouillie bordelaise hier soir, d'où les taches bleues visibles sur les photos. Les pieds sont pour beaucoup déjà en haut des tuteurs et on a facilement 3 grappes de fruits par pied déjà formées. Les plus grosses sont les coeur de boeufs, suivies par cherokee, marmande, jaune ananas, blanche de russie (superbe plante). Le seul pied d'orange bourgoin est resté très trappu et moins haut que les autres mais la quantité de tomates déjà bien formées est impressionnante. Les cornues andines sont en retard mais les premiers fruits sont formés, bien reconnaissables avec leur forme allongée. Le laurier rose, mis en pleine terre depuis plus de 10 ans est splendide.

Au premier plan, batavia "goutte de sang", puis un rang de blettes et les tomates de l'AAPOBIB!

Certaines s'en sont bien sorti, d'autres ont périclité en cours de route...Notamment la première, dont le porte greffe a fini par pourrir: comme le greffon (bloody butcher)  avait émis des racines, je l'ai replanté directement, mais bon, c'est un loupé.

2 des greffes par perforation latérale sur les 5 tentées sont définitivement prises: il s'agissait de celles réalisées avec des tiges déjà assez fortes en guise de greffon. On voit bien sur le gros plan à droite le point de sortie du greffon, cicatrisé.

Pour l'amie Claude croisée cette semaine et fidèle lectrice, ce petit paragraphe dédié. Un exemple ci dessous (variété inconnue, don de l'amie Catherine) d'un cas pas évident. La tige s'est divisée en 4 branches absolument symétriques et de taille équivalente  au dessus de la première grappe de fleurs. Que faire? Rien dans ce cas, la plante est vigoureuse, elle sera surement moins haute mais je suis convaincu que le rendement sera très bon. Juste un peu plus de travail pour tuteurer, attacher.

La bêche sert d'étalon et on voit que la plupart des pieds la  dépassent largement, devant avoisiner le 1,2 mètre. Pas mal en 1 mois et demi depuis la mise en pleine terre...Pour avoir une idée de la croissance, comparer à la photo prise presque du même endroit le week end dernier. 

Une friday night fever qui s'annonce le 23/06 après une semaine proche de ou au delà des 30°C.

J'ai ajouté des branchages pour faire de l'ombre sur le nichoir à mésanges où les petits ont éclos il y a quelques jours. J'avais commis l'erreur il y a quelques années  de mettre un nichoir exposé plein ouest contre un mur et par un mois de Juin un peu semblable, ça avait été l'hécatombe chez les petits. Celui-ci prend le soleil le matin jusqu'à midi mais c'est déjà beaucoup, un peu plus d'ombre ne fera pas de mal. C'est le genre de choses auxquelles on ne pense pas forcément en posant les nichoirs durant l'hiver mais pour les secondes couvées qui arrivent tard en saison, il faut penser à l'exposition.

Quelques conseils pour installer un nichoir ici.

J'avais bien repéré quelques feuilles jaunies, notamment sur les "rose de Berne" mais ce soir, d'autres variétés sont concernées et j'espère qu'il s'agit seulement d'oidium interne (voir ici) ou de mildiou. Il faut rester vigilant et éliminer toutes les feuilles atteintes d'un début de nécrose dès qu'elles sont repérées. Ci dessous, quelques photos prises ce soir. J'ai lu que le mildiou ralentissait sa progression au dela de 30 degrés, mais il ne disparait pas pour autant et repart dès que les températures baissent: on va pouvoir vérifier ça en direct cette semaine.

On va éviter de faire de l'hypochondrie tomatesque et se laisser aller à imaginer le pire, comme par exemple une attaque par  la verticilliose. Là, ce serait la cata.....et adieu les variétés anciennes qui sont sensibles à cette maladie qui reste dans le sol pendant des années. La seule solution serait alors soit de planter des variétés modernes résistantes soit de greffer les variétés anciennes sur des porte greffes résistants.

Du coup le mildiou parait une option sympathique!

La nichée de mésanges, agée d'une semaine à peine a malheureusement succombé à la canicule, les 39°C atteints Mercredi 21 Juin leur ont été fatals. Enfermés dans le nichoir, les oisillons, cote à cote, ont très peu de moyen de se ventiler et donc de se refroidir.  Seulement 2 petits trouvés quand j'ai ouvert, curieux. 

Si les prévisions se confirment, on va passer en une semaine de la canicule à des températures inférieures aux moyennes de saison....pas terrible.

Chez ma soeur Brigitte et mon beau frère Yves, le bon air de la Loire profite aux autochtones qui ont rattrapé les tomates citadines expatriées. Très belle récolte d'échalottes et oignons, les courges sont parties pour traverser le jardin, la première courgette est cueillie, bref ce potager respire la santé! 

Des nouvelles fraiches de Michel et Sylvie, les super jardiniers de Rampillon: là aussi, les premières bloodybutcher sont prêtes à être dégustées (à gauche), déjà de belles betteraves avec une belle densité au cm2!

A noter que bloodybutcher est une variété OP stable (on va voir ceux et celles qui ont travaillé en début de blog...) et qu'on peut donc récolter les graines pour en semer l'année prochaine.

L'ami Michel est un scientifique et afin de démontrer les bienfaits du purin d'orties, il a fait 2 rangs, traités et non traités et voilà ci dessous le résultat. (à gauche non traitées, à droite traitées). Connaissant son naturel facétieux, je le soupçonne d'avoir enfoncé plus profond les piquets à droite....